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Kurdistan syrien, une impression d'autonomie

Les drapeaux du YPG (Unité de défense du peuple) flottent partout dès le poste frontière qui permet d’entrer en Syrie par le nord de l’Irak. Son nom a été dessiné en lettres géantes sur le flanc d’une montagne. Il s’agit de marquer sa présence, son emprise sur le territoire du Rojava. Car depuis quelques mois, les combattants Kurdes ont repris aux djihadistes de Daesh des villes importantes dans le nord de la Syrie. Il y a eu Kobané puis Hassaké et Tall abyad. Autant de points stratégiques qui font avancer le territoire du Kurdistan en Syrie. La tension n’est pas retombée depuis les combats acharnés de cet été. Les forces de Daesh se sont retranchées dans les villages en périphérie des agglomérations libérées. Des tentatives d’incursions ont parfois lieu et des attentats sont commis sporadiquement. Le dernier a fait 26 morts dans la ville d’Hassaké, c’était le 15 septembre. Malgré cela et exploitant le chaos syrien, le peuple kurde veut saisir sa chance de créer un état. Le PYD (Parti de l’union démocratique) et ses combattants sont derrière toutes les décisions et gèrent de manières drastiques les sols reconquis. Rapidement après la révolution, un système de ministères et d’institutions a vu le jour. Une revanche politique et culturelle pour les Kurdes dont les traditions étaient prohibées sous le règne de Bashar El Assad. Le gouvernement, sous tutelle du PYD, est provisoire, des élections doivent être organisées quand la situation sera plus stable. Le parlement est quand à lui, toujours en travaux. L’économie est celle d’un pays en guerre, totalement laminée. Les quelques puits de pétrole en fonctionnement rappellent cependant que le nord de la Syrie est riche en énergie fossile. Ce sera sans nul doute, l’un des points forts de l’économie du futur Kurdistan. La volonté des Kurdes de créer un état en Syrie semble inébranlable. Le premier défi qu’il faudra relever sera celui de l’hémorragie démographique. Fuyant les combats, l’enrôlement de force ou faisant partie de l’opposition, le Kurdistan syrien s’est vidé de ses habitants depuis 3 ans. Malgré les appels répétés d’Akram Hesso, le tout nouveau premier ministre kurde, les réfugiés partis en Europe ou dans des camps frontaliers pourraient mettre des années à revenir. / 2015

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